vendredi 12 avril 2024

Y a un truc qui coince

Où le narrateur retrouve un chemin qu’il aurait préféré oublier

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jeudi 18 octobre 2012

Quelque chose à dire ?

Il m’arrive de me heurter à cette pénible réalité : mon activité créatrice n’est pas brillante. Je ne me sens pas particulièrement inactif, ceci dit, mais mon orgueil aime à me faire remarquer que, décidément, je ne fais pas le job[1].

De projets d’écriture que je ne parviens pas à sérieusement mettre en route[2] en chimères projetables [3], de fantasmes chansonniers en nullité graphique[4].

Alors quoi ?

La question est d’importance quand on se dit artiste – qu’on a la prétention d’apporter un regard sur le monde. Prétention qui ne fait pas bon ménage, chez les andouilles dans mon genre, avec la conscience aiguë que d’autres ont probablement déjà dit – ou ne sauraient tarder à le faire – ce que je pourrais dire. Et la vraie trouille : et si je n’avais vraiment rien à dire[5] ? Rien qui n’apporte autre chose que du bruit sur du bruit ambiant. Ce truc, pas bien glorieux, de se dire : si ça n’est pas unique, indépassable, immortel, à quoi bon ?

Le tout se nourrissant de ma flemme naturelle et de cette subtile lâcheté qui ne fait définitivement pas mon charme.

Ne pas se lancer par crainte de se planter c’est la certitude de se planter – mais, au moins, on l’aura fait exprès.

Il suffirait que je me rappelle où j’ai rangé la nécessité de produire et de créer. Si seulement je n’étais pas si bordélique…

Je vais bien, au demeurant, pour les choses importantes – ne vous inquiétez pas pour moi. Ce n’est que mon orgueil qui proteste. Il va falloir l’occuper un peu.

Notes

[1] j’ai l’orgueil pénible et harceleur, c’est ma croix

[2] et, par charité, nous ne dirons rien de mon (in)activité bloguesque – je dois être un de ces blogueur de Schrödinger

[3] j’ai fait des études de cinéma et, récemment, l’opportunité de me rééquiper d’une caméra vidéo s’est posée, jusqu’à qu’on me pose la question qui tchue : mais ce serait pour faire quoi, en fait ?

[4] domaine dans lequel je n’ai vraiment jamais envisagé de produire quoi que ce soit, étant donné ma manifeste inappétence

[5] il ne m’a pas échappé que la question n’avait pas de sens, notez bien, mais elle me pourrit un peu tout de même

dimanche 25 septembre 2011

Où sont les hooooooommmmmmmes ?

(après un tel titre, j’imagine une fille avec une voix à la Amanda Lear en train de zinzinuler ça, mais ceci nous éloigne de notre sujet du jour)

Je sais pas vous, les garçons (oui, ma question est horriblement sexiste et ne s’adresse pas à nos voisines de pallier), je ne sais pas vous, disais-je, mais il m’arrive, de loin en loin, de me demander si je suis vraiment un garçon…

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dimanche 11 septembre 2011

Le coup de la surprise

Donc j’ai fait des promesses (inconsidérées sans doute) et me voilà au pied du mur, tiraillé entre ma réputation de fiabilité à toute épreuve et ma loyauté au pacte des mâles – qu’on pourrait résumer sous la forme : si les filles commencent à nous comprendre, ne deviendrons-nous pas leurs esclaâaves ?

Dans la mesure où ledit pacte ne tient pas la route deux secondes, voici donc, mesdames, le premier d’une série probablement brève sur la meilleure manière de faire souffler (voire ahaner) le Vent du Nord jusques en votre chambre… Méthode numéro un, donc : la surprise (oui, je pousse le vice jusqu’à garder un lien avec mon titre).

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lundi 29 août 2011

C’est moi que v’là

Poussé par Ouane, qui a des moyens de persuasions que la défunte Stasi lui envie, me voici rejoignant ce prestigieux Club, dans le cadre d’une démarche, m’a-t-on dit, d’édification des masses féminines, eu égard à certaines formes de perplexité chronique parfois perceptible à notre endroit à nous les mâles, les vrais, les variablement durs, les plus ou moins tatoués et toute cette sorte de chose…

Ce qui nous fait tout de même une chiée longue phrase pour commencer, mais autant en imposer tout de suite !

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