La question ne sera pas posée

Mais finalement, tu es encore amoureux d’elle ?

Voilà une question qui me paraît bien dangereuse… Ça fait plus de deux ans que je me suis pris son départ dans la yeule, et, depuis, je me suis échiné à fermer le sac de mes sentiments, pour ce qui la concerne.

L’histoire qu’elle avait alors entamé a tourné court, et, fauchés que nous sommes, nous partageons toujours le même appartement. Deux ans et demi de vie commune d’après-couple.

Et la question que je ne peux pas me poser.

Parce que je ne crois pas que notre histoire peut renaître – rien chez elle, par exemple, ne me permet de supposer qu’elle en aurait l’envie.

Et, au fond, le désespoir ne m’intéresse pas. Je n’ai pas pour projet de mourir de langueur. J’aime la vie, aujourd’hui comme hier. J’ai plein d’amour à donner, j’en suis convaincu.

Mais me voilà coincé. Coincé dans une vision de ce que serait ma vie qui a explosé et incapable, encore, toujours, à m’en coller des baffes, de construire une autre idée, de voir d’autres possibilités, de me projeter dans un $*%!@# d’avenir.

Sinon, ma situation matérielle s’est stabilisée, depuis le début de l’année, c’est toujours ça de pris \o/

Par ailleurs, vous serez ravi d’apprendre que j’ai renouvelé ce nom de domaine pour un an, faut croire que je n’ai pas fini de me plaindre !

À bientôt (ou pas) pour une nouvelle complainte désespérée…

Commentaires

1. Le samedi 2 avril 2011, 16:12 par Brise du Sud

Bouloulou (expression peu intelligible d’amicale présence bien que bien mal présente)

J’aime la vie, aujourd’hui comme hier. C’est bien l’essentiel. Mais je veux bien te croire que ça ne suffise pas toujours.

Bises.

2. Le samedi 2 avril 2011, 17:51 par mirovinben

“J’aime la vie, aujourd’hui comme hier.”
Non seulement c’est essentiel, mais c’est réconfortant. En même temps avec un rire comme celui que je te connais, le contraire me surprendrait.

“J’ai plein d’amour à donner, j’en suis convaincu.”
C’est ce qui fait une belle partie de ton charme. Ça se sent, ça se devine pour peu qu’on te fréquente… même trop rarement.

3. Le samedi 2 avril 2011, 19:58 par xave

Ouais, ben faudrait te plaindre un peu plus souvent : je ne me souvenais pas qui était derrière ce pseudo dans mon agrégateur !

4. Le samedi 2 avril 2011, 23:40 par Vent du Nord

xave > tu as sans doute raison, mais finalement, n’avoir plus envie du tout de me plaindre, ça m’irait pas si mal !

mirovinben et Brise du Sud > merci de votre soutien.

En fait, je crois que je ne suis pas très content de ce billet écrit à la va-vite… Mais je n’ai pas voulu laisser s’échapper ce moment, parce qu’on ne me met pas souvent comme ces jours-ci le nez dedans, et que je dois bien admettre qu’il y a là un truc qui pèse quelque chose…

J’ai tourné pendant un moment dans ma tête un argumentaire sur l’injustice avérée de voir les lois de physique s’appliquer à ma personne, mais, à force de retarder, rien n’est sorti.

Et vous, à choisir, vous préférez un billet mal tanqué ou un truc super chiadé qui ne sortira pas de ma tête ? ^^

5. Le dimanche 3 avril 2011, 00:01 par Brise du Sud

Sans hésiter le billet mal tanqué, pour peu que rien ne t’empêche de te le re-chiader après par derrière dans ta tête itou (il m’arrive de plus en plus qu’après l’avoir jeté en pâture à mes pauvres lecteurs, je réécrive quarante fois la même chose en mon for intérieur et qu’au final j’arrive à mieux comprendre ce que je raconte. Si, si). Bref, le beurre et l’argent du beurre. Parce que le truc super-chiadé, s’il ne sort pas, je suis pas sûre qu’il soit bien efficace, tout chiadé qu’il soit. Et puis y a une option hors ligne qui est bien pratique parfois, version moderne du bon vieux cahier caché sous le matelas…

Et puis c’est pas comme si tu nous noyais sous des flots de billets mal tanqués hein ? (D’autres en revanche, suivez mon regard.)

B(r)ise du Sud !

6. Le dimanche 3 avril 2011, 08:20 par Franck

Tiens, je ferme la fenêtre pour qu’il n’y ait pas de courant d’air, surtout avec ta manie de laisser la porte grande ouverte, benêt :-)

Ensuite, après, enfin juste dans l’ordre, la question qui suivra sera ?

7. Le lundi 4 avril 2011, 00:49 par Vent du Nord

Brise > Avec le mal que j’ai à mettre des trucs en ligne, il me paraît déraisonnable d’en écrire pour les garder par devers moi :-p

La question était tout de même salement biaisée : je me doute un peu que les gens qui font l’effort de me lire alors que je ne leur facilite pas les choses ne seraient pas contre une périodicité moins sporadique.

Ce qui me pose souci, en partie, et qui fait de moi un piètre diariste, c’est la crainte de mentir. Simplement parce que les mots ne sont pas toujours assez précis pour transcrire sans ambiguïté un ressenti.

Et, non seulement je n’ai pas envie de vous raconter des craques, mais j’aimerais éviter de m’inventer des problèmes qui ne seraient pas les vrais (oh punaise, je vais me coller mal à la tête avec mes théories fumeuses).

Franck > ah mais ouais, mais c’est ça quand on habite une maison bleue accrochée à la colline… La prochaine question pourrait être : comment faire pour déménager quand il est évident qu’aucun proprio ne voudra de moi ? Mais je ne suis pas sûr qu’il y ait matière à développement.

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