Grmbl, groumph et toute cette sorte de choses…
Ça doit faire à peu près une semaine. Une semaine que je sais que j’ai plus une thune[1] et que j’ignore combien de temps ça va durer…
Et, aussi étonnant que cela puisse paraître, ça a un effet remarquable sur mon humeur générale, qui, donc, est du type ours le cul coincé sur une fourmilière
depuis le début de la semaine. Ce qui m’agace le plus, c’est le degré de bêtise que je constate chez moi[2]. Jusqu’à quand je vais faire mon malin et accepter de me foutre inévitablement dans la merde ? Quand est-ce que je vais admettre que je suis soumis à la règle commune, que je ne peux pas vivre de l’air du temps, et que, oui, je dois gagner ma pitance ?
Et comment est-ce que je suis supposé faire pour vivre honnêtement sans rentrer dans le rang
et me renier totalement ?
Et pendant combien de temps encore je vais continuer à me poser ces questions vides et floues pour mieux éviter de me bouger le cul et de faire avancer les choses ?
Comment ils font, les gens ?
Pourquoi je ne sais pas me consoler d’être moi ?
Nos programmes reprendront bientôt dans la joie, la bonne humeur, les petits elfes verts et l’abondance partout affirmée des fins d’années qui font burp…
Bisous les choupinous.
le
samedi
27 novembre 2010, 14:51
Commentaires
Pourquoi penser que rentrer dans le rang c’est se renier ?
D’abord avec ta taille, ton rire et bien d’autres choses, même dans le rang tu seras unique, repérable et bon voisin. Et puis, rien ne t’empêche de chercher un boulot alimentaire qui te permette par ailleurs de déployer tes ailes dans les domaines que tu adores sans craindre des bruits bizarres dûs à un estomac vide.
Bon d’accord, chercher n’est pas trouver. Et les bruits bizarres peuvent venir aussi d’un estomac plein (j’ai des noms).
En me relisant, suis pas sûr que le commentaire précédent soit approprié. Si j’ai été à côté de la plaque et/ou lourdingue, j’en suis désolé.
Tu n’es pas à côté de la plaque, mirovinben (je serais moins catégorique en ce qui me concerne :-D )
Pour être tout à fait honnête, je ne connais pas de boulot qui me permettrait de maintenir mon taux actuel d’activité théâtrale, et l’expression
à elle seule me hérisse : elle affirme un renoncement dont je ne suis pas tout à fait prêt à m’accommoder., comme je l’entends, signifie accepter que je n’ai pas les moyens de mes ambitions, et, effectivement, ce n’est pas simple. C’est un peu un problème (bien pesant) à moi de penser que juste vivre serait déroger, que je me dois d’être hors du commun, parce que, sinon, je ne vaux rien. Ça m’empoisonne, ça m’épuise, mais je ne sais pas échapper à ça…
Bon, allez, c’est pas le tout de rigoler, je joue trois fois aujourd’hui, moi, il faut que je me réveille !