Donc nous y voilà. J’ouvre (encore) un blog. Avec pour la première fois le projet d’en faire vraiment ce qu’à l’époque où j’ai commencé à m’intéresser à la question on entendait par « blog » : un journal sur le web. Un truc où je pourrais parler de moi – sans « craindre » de polluer mon existence publique par ailleurs[1].
J’aime autant ne pas vous prendre en traître : ça risque d’être chiant. Il est tout à fait envisageable que je ne trouve rien d’amusant à dire[2]. J’ai envie de parler de moi… Pouf, pouf… J’ai envie de clarifier des choses me concernant – principalement à mon usage personnel. C’est un furieux bordel là haut en-n’dans, faut dire ce qui est.
Pour dire les choses telles que je les vois : il y a un peu plus d’un an, j’ai été contraint d’abandonner la définition que j’avais à peu près établie de moi, et ça m’a déplu. Et ça me déplaît encore. Parce que je m’aperçois qu’elle était pas terrib’ terrib’, ma définition[3]. Que, ma foi, je trouve excessivement inconfortable de ne pas en avoir d’autre sous la main. Et que la transition qui s’est alors amorcée et dans laquelle je patauge depuis m’angoisse au plus haut point.
Ne nous méprenons pas : je n’ouvre pas (exclusivement) cet espace pour dire que je suis maaaaaaalheureux et me faire plaindre par le web légitimement ému par la profondeur de mon spleen. Simplement j’ai besoin
- d’écrire – et je manque de temps ;
- de partager des choses – et je manque d’endroit où le faire librement ;
- de formuler des trucs qui me trottent dans la tête – dans l’espoir qu’ils arrêtent de me piétiner les neurones.
Bref, si je tiens le truc, je raconterai de temps à autre ici des choses me concernant ou simplement pour ajouter un commentaire personnel dans le bourdonnement de l’internet. Bref, ça risque de ressembler à un blog[4] !
Je ne sais pas qui viendra ici (hormis les quelques personnes que j’y inviterai), qui aura envie d’y revenir, mais j’avoue que je suis impatient de faire connaissance avec vous… et avec Vent du Nord, bien entendu – car je sens qu’il a sa personnalité, ce coquin de pseudo, et qu’il ne laissera pas de s’immiscer entre vous et moi.
À bientôt, donc, et… bon vent, bien sûr !
Notes
[1] raison pour laquelle je fais appel à ce nouveau pseudo, qui n’est relié en rien à mes autres identités webistiques
[2] ce qui potentiellement changera de d’habitude, où j’ai tendance à tarir mon filon au bout d’un temps variablement bref pour en arriver à ne plus rien dire du tout…
[3] la preuve, elle a lâché
[4] et je n’aurais jamais cru, vraiment, en ouvrir un, dans cette acception-ci du terme