Mes fidèles lecteurs[1], qui me suivent d’un espace de publication à l’autre, savent, depuis longtemps, que je suis un piètre blogueur, puisque je passe mon temps à arrêter de bloguer.
La bonne nouvelle ici, c’est que si je me tais, pour une fois, c’est que je n’ai vraiment pas le temps de causer dans le poste. Je suis sur scène beaucoup souvent et… c’est bien !
En fait, je réalise que oui, j’ai ma place sur un plateau de théâtre, que je suis vraiment bon et taillé pour ce métier. Je suis capable de me produire en acrobate, comme je l’ai vu récemment, où il m’a fallu rentrer dans un rôle que je n’avais pas travaillé… en 48h ! Le fait que je joue d’autres rôles dans la pièce depuis l’an dernier m’a permis de mémoriser la chose sans « effort » et de proposer une interprétation qui a impressionné mon metteur en scène. De fait, j’ai la nette impression que le théâtre a récupéré l’an dernier un comédien un poil à la dérive, un brin rouillé, et que plus je joue, plus je révèle l’étendue de mes capacités, ma souplesse et mon efficacité. Mon propre père a été impressionné en revenant voir une des pièces une troisième fois !
On m’a dit il y a quelques mois qu’il fallait vraiment que j’apprenne à mieux me considérer. J’ai l’impression d’être un peu sur la voie, et que c’est plutôt bon signe. Reste à trouver comment me convaincre de travailler sérieusement à occuper la place à laquelle je pourrais prétendre dans ce métier… mais ça ne me paraît plus forcément du registre de la fiction !
Notes
[1] j’en dénombre au moins trois, sans réfléchir \o/ !