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10/365 Vire à gau… (iiiii ! crash ! blim ! blang !)

Le mot du jour fleure bon la misogynie à l’ancienne, roulée sous l’aisselle, où une femme qui ne serait pas une petite chose fragile et soumise ne saurait être qu’une abominable mégère hystérique… une virago, en somme !

Ce soir[1], rentrant bien fourbu du théâtre, j’ai vu, sur le quai d’en face dans le métro, un homme secouant une femme, la tirant par le sac alors qu’elle résistait, criait… devant leurs (?) enfants. Ma rame partait, je suis resté avec cette violence et mon impuissance lâche, écœuré…

Note

[1] oui, je publie en retard, mais c’est le bon soir dont il est question

3 réactions

  1. de mirovinben - 11/02/2013, 13:00

    1

    J’aime être misogyne. Avec le bémol que c’est une posture voir une défense face au constat qu’elles sont plus fortes, plus fines, plus habiles que nous. Par contre je déteste toute forme de violence, surtout envers elles. C’est tellement lâche.

    Donc, je compatis.

  2. de Eolienne Ninja - 12/02/2013, 09:42

    2

    Parfois, on ne peut rien faire que voir de loin et ne pas savoir quoi faire ou comment…

    Souhaitons que l’issue ait été la meilleure possible.

    Quant au concept de petites choses fragiles, y avait qu’à voir la puissance de caractère de certaines de mes aïeules rapportée à leur taille pour constater qu’il aurait été dangereux d’y croire :D

  3. de Vent du Nord - 12/02/2013, 20:49

    3

    Quant à moi, mirovinben, je me rappelle que mon père m’avait nettement agacé en me taxant de misogynie, autant dire en m’assimilant un peu trop à lui-même !

    Souhaitons, Éolienne, et que les gamins (il m’a semblé entendre l’homme dire un truc du genre : « tu as vu ce que tu fais devant les enfants ! ») grandiront pas trop empoisonnés…