24/366 Aujourd’hui deubeultèque
par Vent du Nord
Le truc amusant, quand on joue plusieurs fois le même jour, c’est de passer du vide énergétique de la sortie de scène au re-plein nécessaire pour rejouer. On regarde la montre. On se dit : Je ne pourrai pas, dans une heure, remonter sur ce plateau, m’agiter encore, réinventer, pour la ennième fois, les mots. Je. Ne. Peux. Pas.
Puis, peu à peu, la machine se met en branle, on place ses accessoires, costumes, on plaisante avec les copains, on se concentre et… lumière, musique. On y est. On a oublié la fatigue. On raconte !
PS : sur le titre, si vous ne connaissez pas l’expression, une petite définition de cet effet qui a fait la joie de générations de spectateurs de Tex Avery !
de Eolienne Ninja - 20/03/2012, 14:05
Il y a quelque chose d’impressionnant là-dedans, c’est sûr. Et aussi (dans l’autre sens), quand soudain on peut laisser le droit d’être vidé prendre le dessus :D